L’hématologue, un spécialiste des maladies du sang, peut confirmer le diagnostic de LLC sur la base d’examens complémentaires. Cela se fait d’une part au moyen d’analyses sanguines, et d’autre part par des procédures d’imagerie telles que la tomographie assistée par ordinateur (CT) et un examen physique. Grâce à l’analyse sanguine, le médecin peut déterminer le type précis de cellules les plus nombreuses dans votre sang. On appelle cet examen un immunophénotypage. Le nombre de lymphocytes B, un sous-type de lymphocytes, est décisif pour établir le diagnostic de LLC. De plus, votre médecin peut déterminer, grâce à l’analyse de sang, si les lymphocytes B de votre sang sont malades (dégénérés). Ces cellules se distinguent des lymphocytes sains par des propriétés caractéristiques de la surface cellulaire. En cas de LLC, toutes les cellules malades sont issues d’un lymphocyte B dégénéré. Si les lymphocytes B malades présentent une structure de surface spécifique caractéristique de la LLC (une association spécifique de récepteurs à la surface des cellules) et si le nombre de lymphocytes B dépasse 5000 cellules par microlitre de sang, le diagnostic de LLC est considéré comme confirmé.
Dans le cadre de l’examen physique, le médecin palpe généralement les ganglions lymphatiques situés au niveau du cou, des aisselles et de l’aine, ainsi que le foie et la rate. Il peut ainsi estimer si ces derniers sont hypertrophiés et à quel point ils le sont. En complément de cet examen, une radiographie des poumons permet de vérifier si les ganglions lymphatiques situés dans les poumons ou dans les voies respiratoires sont hypertrophiés. Une échographie ou une TEP/CT peut être une source de renseignements sur l’état des ganglions lymphatiques et des organes situés dans l’abdomen. La TEP/CT est une combinaison de la tomographie par émission de positons (TEP) et de la tomographie assistée par ordinateur (CT) dans un seul appareil. Généralement, l’analyse de ces examens permet également au médecin de déterminer le stade de la maladie.